mercredi 7 avril 2010

Rigolons un peu

Suite à un fait divers relayé ce jour-même par la presse, j'ai trouvé intéressant et amusant de juxtaposer un article de presse relatant ce fait avec sa réécriture par un commentateur sur www.fdesouche.com.


Version "officielle" de l'article de presse :

"Lundi vers 19 h 35, les pompiers d'Avignon reçoivent un appel. Au bout du fil, un résident du quartier de la barbière leur signale un feu de poubelle dans le quartier.


Quelques minutes plus tard, c'est la police nationale qui est contactée. Cette fois pour un cyclomoteur en flammes. Arrivés sur place les gendarmes du feu éteignent le feu de poubelle. Puis soudain, les pompiers et les policiers sont victimes de jets de pierres.


Par soucis de sécurité, les professionnels se sont vus dans l'obligation de se replier et ont décidé de quitter les lieux."



Réécriture par un commentateur de fdesouche.com :


"Ça ne va pas du tout, la lecture de cet article est incompréhensible.


Proposition de correction :


Lundi vers 19h35, plusieurs noirs et arabes d’un quartier mal famé d’Avignon en proie à la violence, à la délinquance et au trafic de cocaïne, ne savaient pas quoi faire pour se divertir. L’un d’eux a eu l’idée de tendre un piège à la police et aux pompiers pour se défouler un peu avant d’aller manger un kebab ensemble.


Pendant qu’il appelait les pompiers et la police, un de ses amis mis le feu à une poubelle puis à une mobylette volée.


En attendant l’arrivée des secours, les criminels ont regroupé des pierres trouvées par terre ou récupérées en cassant le mobilier urbain puis se sont cachés en embuscade.


Lorsque les pompiers et la police sont arrivés et ont éteint le feu, les criminels les ont assailli en leur lançant violemment des pierres au visage dans la ferme intention de les blesser mortellement.


Pour obéir au chantage de paix sociale et pour ne pas risquer une enquête de l’IGS, une humiliation médiatique et une mise à pied, les policiers et les pompiers se sont vus contraints de quitter les lieux sans chercher à en savoir plus ni à interpeller qui que ce soit.


Une fois de plus, la violence gratuite et le vandalisme ont triomphé des forces de l’ordre qui ont rampé pour fuir comme des serpillières dhimmis.


Quant aux criminels adeptes de la lapidation, on suppose qu’ils sont tranquillement dans le hall de leur immeuble en train de fumer des joints et de rire aux éclats en se repassant la scène filmée par un complice depuis sa fenêtre." (écrit par SpaceCochon, commentaire visible ici)



On laissera au lecteur le soin de décider quelle version il préfère.


samedi 3 avril 2010

Origine des délinquants selon les Renseignements Généraux

Dans un article publié le 25 février 2006, Le Monde révélait un rapport des Renseignements généraux indiquant l’origine des délinquants opérant en « bandes » dans les quartiers à forte population immigrée.

Selon ce rapport : « Les renseignements généraux ont établi un profil type des principaux délinquants dans ces groupes, à partir de l’étude de 436 meneurs, recensés dans 24 quartiers sensibles. Parmi eux, 87 % ont la nationalité française ; 67 % sont d’origine maghrébine et 17 % d’origine africaine. Les Français d’origine non immigrée représentent 9 % des meneurs, selon les RG. »

À l’annonce de ces statistiques, le MRAP et SOS Racisme dénonceront un « fichage ethnique des délinquants ». SOS Racisme portera plainte....

Une étude menée en Isère montre que deux tiers des mineurs délinquants sont d'origine étrangère.[33]. Pourtant, il y a peu d'immigration en Isère : les immigrés ne représentent que 6,1 % de la population. L'étude indique également que ce phénomène n'est pas spécifique à ce département.

Un rapport de commission d'enquête du Sénat sur la délinquance des mineurs évoque aussi « une surdélinquance des jeunes issus de l'immigration ». Selon ce rapport « Les adolescents dont les deux parents sont nés hors de France commettent 46 % des actes graves » et 32% des actes peu graves. « Parmi les délinquants vivant en HLM, les jeunes d'origine maghrébine représentent 39 % des actes peu graves et 47 % des actes graves ».

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Immigration_en_France#Immigration_et_d.C3.A9linquance

vendredi 2 avril 2010

L'affaire Zemmour vue du Québec

Article publié sur le site causeur.fr (extrait) :


[...]


À la bourse du standing médiatique, l’apparence de vertu est trop payante, la négation du réel trop tentante, pour que la vertu réelle incarnée par des intelligences de sens commun comme Zemmour s’impose comme pôle de convergence du débat public.


Car enfin, Zemmour a-t-il raison, oui ou non ? On sait que la République française interdit les statistiques ethniques officielles, ce qui rend ce genre de postulat toujours un peu périlleux – d’un point de vue méthodologique, s’entend. Dans la lettre qu’il a adressée à la LICRA, Zemmour cite cependant ses sources : “Il y a quelques années, une enquête commandée par le ministère de la Justice, pour évaluer le nombre d’imans nécessaires, évaluait le pourcentage de musulmans dans les prisons entre 70 et 80 %. En 2004, l’islamologue Farhad Khosrokhavar, dans un livre L’islam dans les prisons (Balland), confirmait ce chiffre. En 2007, dans un article du Point, qui avait eu accès aux synthèses de la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP) et de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), on évaluait entre 60 et 70 % des suspects répertoriés issus de l’immigration. Il y a près de dix ans, la commissaire Lucienne Bui Trong, chargée des violences urbaines à la direction centrale des RG, relevait que 85 % de leurs auteurs sont d’origine maghrébine. Dans un article du Monde, du 16 mars 2010, les rapports des RG sur les bandes violentes établissaient que 87 % étaient de nationalité française, 67 % d’origine maghrébine et 17 % d’origine africaine. La ‘plupart’ est donc, au regard de ces chiffres, le mot qui convient.”


Or, il semblerait que ce soit moins la validité des propos qui soit en cause que leur caractère prétendument “insupportable”. Apparemment, “la plupart des trafiquants sont Noirs et Arabes” ne se dit pas, à tout le moins pas de cette façon, même si “c’est un fait”. Veut-on dire par là que l’énoncé de vérités n’est plus permis sur le territoire de la République ? Voilà qui serait original, à défaut d’être raisonnable. On sait que, depuis une vingtaine d’années, les sociétés occidentales tirent une grande fierté de leurs innovations toujours plus poussées en matière de contrôle du discours public. Elles s’idolâtrent et se contemplent, s’imitent et se cajolent. Leur appareil d’État, secondé par d’innombrables satellites associatifs, ne cesse de gonfler à mesure que grandit leur amour du genre humain. Cette sentimentalité paternaliste qui croit devoir intervenir à tout moment pour protéger tous et chacun de la blessure de la parole relève d’une fraternité pastorale dangereuse, à peine digne de la non-pensée des marchands de pub et des écrivains humanitaires. Elle stigmatise de facto le réel comme une source de haine, en tant qu’il serait une source de division et de différenciation. L’important ne serait plus d’être fidèle à la réalité, mais de lui substituer une interprétation collagène qui viendra en effacer les strates les moins présentables. Car contrairement à la vie, le décor publicitaire de gauche comme de droite n’a pas d’envers. Il est la façade du néant.


Dans son texte du 26 mars dernier dans Le Monde, Caroline Fourest, par exemple, ne conteste pas la sur-représentation des Noirs et des Arabes comme trafiquants. Elle écrit : “Enfin, oui, Éric Zemmour, la plupart des trafiquants sont noirs et arabes. Non pas parce que le fait d’être noir ou arabe mène naturellement ou culturellement au trafic. Mais parce qu’on a beaucoup plus de chance de devenir dealer de shit que journaliste quand on naît dans des familles pauvres ne misant pas sur la culture.” On remarque d’abord le malheureux procédé qui consiste à entremêler dans son propre raisonnement, pour mieux le tortiller et le falsifier, le raisonnement de l’adversaire. Ce “non pas parce que le fait d’être noir ou arabe mène naturellement ou culturellement au trafic” n’a rien à voir de près ou de loin avec ce qu’a dit Éric Zemmour, mais Fourest fait comme si. On comprend que, pour elle, l’important est moins ce qu’il a dit que ce qu’il aurait voulu dire. Aveuglée par l’idéologie anti-raciste, elle prête des intentions et des “fantasmes” à celui qui se sera contenté d’énoncer une vérité factuelle.


Le sujet n’étant plus la sur-représentation des Noirs et des Arabes comme trafiquants, mais le “cas Zemmour”, la polémique a donc tourné autour des prétendues intentions racistes du journaliste. C’est d’ailleurs pourquoi elle a pris des proportions aussi impressionnantes. La violence qu’elle a véhiculé – et continue de véhiculer – n’entre pas dans la catégorie du “débat sulfureux”, ce qui serait beaucoup trop commode. Par son hostilité de principe à toute vérité et à toute méthodologie, elle rappelle plutôt le mécanisme primitif du lynchage et du procès inquisitorial. Il ne peut pas y avoir débat lorsqu’on s’ingénie, par mauvaise foi, à parasiter les termes de la polémique, ceci pour mieux encourager l’expulsion d’un homme qu’on ne veut plus voir comme un interlocuteur, mais comme un accusé.

[...]


L'article dans son intégralité ici : http://www.causeur.fr/l%E2%80%99ideologie-une-passion-francaise,6053

jeudi 1 avril 2010

70% de la population carcérale dans les prisons de Copenhague est constituée de jeunes gens de culture musulmane.

Paru dans EuropeNews le 31 Mars 2009

Une interview de Nicolai Sennels par Felix Struening

Lien Vers l’article en Anglais (http://europenews.dk/en/node/21789)



Les problèmes d'intégration des musulmans au Danemark sont devenus chose connue dans le monde entier en 2006, quand le journal Jyllands-Posten publia 12 caricatures du prophète Mahomet. Deux années plus tard, des émeutes éclatent à nouveau en raison de la réédition des caricatures de Mahomet dans tous les grands journaux danois.


Actuellement, 70% de la population carcérale dans les prisons de Copenhague est constituée de jeunes gens de culture musulmane. La question se pose quant à savoir si les récents accès de violence et la tendance générale à la violence au sein de la culture musulmane seule ont simplement coïncidés avec les publications ou s’il y a une connexion directe entre les deux faits.


En Février 2009, Nicolai Sennels, psychologue danois, publia un livre intitulé « Parmi les Criminels Musulmans . L’expérience d’un Psychologue à Copenhague”.... Dans son livre, Nicolai Sennels adopte une approche psychologique quant à la relation de la culture musulmane, à la colère, à la gestion des émotions et à la religion musulmane elle-même. Sa recherche est fondée sur des centaines d'heures d’observations au cours des traitement thérapeutique de 150 jeunes musulmans internés dans la prison des jeunes de Copenhague. EuropeNews a interviewé l'auteur, sur son livre et ses analyses sur l'intégration des musulmans en Europe.


EuropeNews: Nicolai Sennels, comment avez-vous eu l'idée d'écrire un livre sur les criminels musulmans au Danemark?


Nicolai Sennels: Cette idée m’est venue en Février 2008 lors d'une conférence sur l'intégration, à Copenhague, où j'ai été invité en tant que premier et seul psychologue travaillant dans une prison de jeunes à Copenhague... Mon discours à cette conférence portait sur le rôle important joué par la culture des étrangers concernant l'intégration, la criminalité et l'extrémisme religieux. J’avais souligné, que les personnes de culture musulmane, sont confrontées à une difficulté si ce n’est une impossibilité de s’intégrer harmonieusement et de s’épanouir au Danemark.


Cette déclaration fut accueillie avec de fortes résistances par les hommes politiques danois, et par mon supérieur hiérarchique de la prison des jeunes. Je fus fort surpris car, je pensais que dire que certaines cultures s’intègrent mieux que d'autres dans les sociétés occidentales, était une évidence. Toute l'Europe a actuellement du mal à intégrer les musulmans, et cette entreprise semble relever du domaine de l’impossible. Selon la police danoise et le Bureau danois de la statistique, plus de 70% de tous les crimes commis dans la capitale danoise, le sont par des musulmans. La Banque Nationale a récemment publié un rapport indiquant que, les coûts d'un musulman étranger s’élèvent à plus de 2 millions de couronnes danoises (300.000 euros) en aides sociales fédérales, dû au faible niveau d’emploi au sein de cette population. À cela, il faut ajouter de nombreux autres types d’aides sociales que les chômeurs perçoivent dans notre pays, les dépenses pour les interprètes, les classes spéciales dans les écoles (64% des enfants scolarisés dont les parents sont musulmans ne peuvent ni lire ni écrire correctement le Danois après 10 ans de scolarisation dans une école danoise) le travail social, les policiers supplémentaires etc.…


Mon intervention a abouti à une injonction légale, une sorte de sanction professionnelle, indiquant que si je réitérais mes propos je serais licencié. Selon les autorités de Copenhague, il est apparemment autorisé de déclarer que les problèmes rencontrés par les musulmans sont causés par la pauvreté, les médias, la police, les Danois eux –mêmes, les politiciens, etc. Mais deux choses ne sont pas admises : 1) discuter de l'importance de la culture et 2) de la responsabilité propre des étrangers quant à leurs difficultés d’ intégration dans nos sociétés. Malheureusement, beaucoup d’hommes politiques très puissants n’appréhendent pas clairement la dimension psychologique de la culture et son influence sur l'intégration.


EuropeNews: Quelles ont été les réactions au Danemark?


Sennels: Le livre a suscité une grande attention, même avant le 24 Février 2009 date de sa publication officielle. Il était en page de couverture de l'un des plus grands journaux nationaux, au Danemark, et j'ai été invité à la radio et à la télévision pour participer à des débats avec des hommes politiques et autres experts sur ce sujet. La première édition fut épuisée en trois semaines.


Depuis lors, de grands changements sont intervenus dans la politique d'intégration Danoise, changements qui semblent avoir été influencés par le livre et l'attention qu'il a obtenu. De mon point de vue personnel, l'attention généralisée portée à mes propos démontre le bien fondé de ma démarche: il y a tout simplement un besoin important d'une compréhension plus approfondie quant à l’influence de la culture des musulmans sur leurs chances d'intégration.


Le très célèbre politicien, Naser Khader, musulman et auteur du best-seller « Honneur et Honte » ("Honor and Shame",) déclara que mon livre devrait être une "lecture obligatoire pour les étudiants, les travailleurs sociaux et les enseignants". Le Jyllands-Posten, premier journal a publier les caricatures de Mahomet, qualifia le livre comme "un véritable travail de pionnier".


EuropeNews: Examinons votre livre de plus près. Vous parlez de quatre mythes sur l'intégration... Le premier porte sur la différence entre les cultures des immigrants.


Sennels: Ce que j'ai découvert au cours de mon travail à la prison des jeunes, c'est que les jeunes gens de confession ou d’origine musulmane avaient d'autres besoins en matière de travail social que les Danois ou les personnes de culture non musulmane. Ces besoins différents nécessitent plus d'attention, et les psychologues doivent faire plus de recherches sur ces sujets pour être en mesure de créer des politiques sociales efficaces.


Je suis entièrement d'accord avec mes critiques, pour dire que les problèmes personnels et sociaux peuvent entraîner des comportements anti-sociaux chez les occidentaux et les musulmans. Il y a toutefois, tout le temps, chez les musulmans, une disproportion extrême dans le comportement anti-social et anti-démocratique. Le Bureau danois de la statistique a publié un rapport (1 et 2) indiquant que les huit premières places dans le classement de la criminalité par pays d’origine des criminels reviennent à des pays musulmans. Le Danemark étant classé neuvième sur cette liste.


EuropeNews: Ceci voudrait donc dire que nous devons traiter musulmans et non- musulmans de manière différente?


Sennels: D’un point de vue psychologique et humaniste, il est très clair que des personnes de cultures différentes ont des besoins différents, quand ils ont ou quand ils créent des problèmes. Ma propre expérience est que les musulmans ne comprennent pas notre façon toute occidentale de gérer les conflits par le dialogue. Ils sont élevés dans une culture comportant des figures d’autorités et des conséquences externes à l’individu et très bien définies. La tradition occidentale, qui utilise compromis et introspections comme principaux outils pour gérer les conflits tant intérieurs qu’extérieurs, est considérée comme une faiblesse dans la culture musulmane. Dans une large mesure, ils ne comprennent tout simplement pas cette façon plus douce et plus humaniste de traiter les affaires sociales. Dans le contexte du travail social et de la politique, cela signifie que l’individu a besoin de plus de limitations et de conséquences plus sévères pour être en mesure d'adapter son comportement.


EuropeNews: Cela nous mène directement au deuxième mythe: car il est souvent dit, que la criminalité des immigrés est causée par les problèmes sociaux, et non par leur origine culturelle. Dans votre livre, vous êtes en désaccord avec cette thèse et désignez la religion comme source de criminalité chez les musulmans.


Sennels: Je reformulerai votre assertion en parlant de la culture musulmane et non pas de la religion, car il y a beaucoup de musulmans qui ignorent ce qui est écrit dans le Coran et ne fréquentent pas les mosquées. Mais ils sont fortement influencés sur le plan culturel. Nous constatons que particulièrement la colère est bien plus acceptée dans la culture musulmane.


A titre d’exemple: dans la culture occidentale et dans d'autres cultures non musulmanes, comme en Asie, l'agressivité ou une brusque explosion de colère sont vues comme comportements que l’on regrette par la suite et dont on aura honte. C’est complètement l’inverse dans la culture musulmane. Si quelqu'un bafoue votre honneur - ce que j'appelle en tant que psychologue la confiance en soi – il est attendu de vous que vous démontriez votre agressivité, et souvent également, que vous vous vengiez tant verbalement que physiquement. Ainsi, l'agressivité vous donne un statut inférieur dans nos cultures, mais un statut plus élevé dans la culture musulmane.


Il y a toutefois une autre raison plus profonde pour expliquer le comportement anti-social largement répandu dans les communautés musulmanes et la forte résistance à l'intégration, et c’est la très forte identification que les musulmans ont d'appartenir à la culture musulmane.


Ma rencontre avec la culture musulmane a été une rencontre avec une culture excessivement forte et une culture très fière. C'est certainement un attribut qui peut garantir la survie d’une ancienne culture à travers le temps (l'islam et la culture musulmane en sont une excellente illustration). Malheureusement, une culture forte et fière rend également ses membres presque incapables de s'adapter à d'autres valeurs. En Allemagne, seuls 12% des 3,5 millions de musulmans se considèrent plus allemands que musulmans, en France et au Danemark, 14% seulement des musulmans, se voient plus français ou danois que musulmans. Les recherches, effectuées au sein des communautés musulmanes vivant au Danemark, montrent également que 50% de la 1ère et 2ème génération d'immigrés sont contre la liberté de parole et que 11% d’entre eux aimeraient voir la charia en lieu et place de la constitution danoise (de plus larges extraits de ces recherches se trouvent dans la version imprimée du journal). Ces pourcentages élevés sont évidemment effrayants, mais ce qui particulièrement inquiétant c’est qu’il n’y a pas sur ces thèmes de divergences d'opinion entre les musulmans nés et élevés dans les pays musulmans et leurs enfants qui sont nés et ont grandi dans la société danoise. Quand il s'agit d’identité chez les musulmans, la nationalité ne compte pas du tout en comparaison de la culture et de la religion. D’où une opposition puissante et croissante à la culture et aux valeurs occidentales dans les ghettos musulmans à Copenhague et dans d'autres grandes villes européennes.


EuropeNews: Comme vous l'avez déjà souligné, de nombreux musulmans ont un lien très fort avec leur identité religieuse. Le troisième mythe que vous réfutez dans votre livre concerne le pourcentage d'extrémistes et de fondamentalistes musulmans. Il est souvent présumé que ce pourcentage est relativement faible. Quelle est votre expérience?


Sennels: Les gens espèrent que la plupart des musulmans sont modernes et acceptent les valeurs occidentales. Mon expérience est différente, et cela a été démontré par les statistiques européennes que je viens de citer. En Février 2008, nous avons été confronté à de très graves émeutes de la part de jeunes musulmans au Danemark.


Ces émeutes étaient partiellement en réaction à l‘attention accordée par la police danoise à la forte augmentation des taux de criminalité dans les zones musulmanes. L'autre raison étant la réimpression des caricatures de Mahomet dans tous les journaux danois. Cette réédition est un acte de solidarité avec le caricaturiste Kurt Westergaard, dont la vie a été et est toujours sérieusement menacée.


Dans ces émeutes, nous avons vu des musulmans non pratiquants dans leur vie quotidienne, prendre la défense de leur culture et de leur religion d'une manière très agressive. Copenhague était en fumée pendant toute une semaine en raison de plusieurs centaines d'incendies, et la police et les pompiers tentant de calmer la situation ont aussi été attaqués. Une grande partie des émeutiers s'est retrouvée dans la prison où je travaillais, et j'ai donc eu l’occasion de dialoguer avec eux. La quasi-totalité d'entre eux étaient des musulmans, et ils ont tous affirmé que leurs actes – démarrer des incendies, attaquer la police etc. – étaient justifiés dans la mesure où la société danoise, augmentant la pression sur l'intégration et réimprimant les caricatures de Mahomet, faisait preuve de racisme envers l'islam et la culture musulmane. Les quelques Danois qui ont pris part aux émeutes l’avaient fait pour des raisons complètement différentes. Leurs actions étaient principalement motivées par la recherche d'aventure ou d'excitation.


EuropeNews: Le quatrième mythe est que la pauvreté chez les immigrants conduit à la mauvaise situation sociale. Dans votre livre, vous dites que c'est le contraire qui est vrai.


Sennels: Vous pouvez formuler cette importante question de la manière suivante : les gens ont-ils des problèmes sociaux parce qu'ils sont pauvres, ou bien deviennent-ils pauvres parce qu'ils créent des problèmes sociaux?. Mon expérience est que la très faible priorité accordée à la scolarité de leurs propres enfants, à leur propre éducation et le manque de motivation pour planifier une carrière professionnelle sont autant de facteurs déterminant de la pauvreté. Ces facteurs sont expérimentés par de nombreux musulmans aussi bien dans nos sociétés que dans les pays musulmans. De plus, un quart de tous les jeunes hommes musulmans au Danemark ont un casier judiciaire non vierge. De très faibles capacités en lecture, une forte aversion contre l’autorité et un dossier criminel déjà rempli, rendent très difficile l’obtention d’ un emploi bien rémunéré. C’est le comportement asocial qui rend pauvre et non pas l’inverse.


Malheureusement, de nombreux politiciens voient la pauvreté comme la principale cause de problèmes d'intégration. Je pense que c'est un point de vue horrible et unidimensionnel sur les personnes pauvres et sur les individus en général. L'idée que le comportement des gens est déterminé par la quantité d'argent qu'ils ont sur leur compte en banque tous les mois est un point de vue extrêmement limité. En tant que psychologue diplômé de l'Université de Copenhague, je dirai que des facteurs bien plus importants dans la vie que l'argent, influencent le comportement et la façon de penser des individus


EuropeNews: Quelle est la conclusion de votre recherche? Est-ce que l'intégration des personnes de culture musulmane dans les sociétés occidentales est possible?


Sennels: Je dirais que les optimistes, les gens qui disent que l'intégration est possible portent une très grande responsabilité. Il y a de grands risques qu’ils soient en train d’entretenir un espoir, un rêve, sans fondement dans la réalité. Ceci signifie qu’ils seront responsables du fait que l'Europe détourne son regard et ne confronte pas ces problèmes avant qu'il ne soit trop tard.


Il n'y a tout simplement pas de recherche en Europe qui vient à l'appui de la vison optimiste. Bien au contraire, toutes les recherches dont nous disposons sur l'intégration des musulmans dans les sociétés occidentales montrent que nous continuons à nous diriger dans la mauvaise direction. Je ne sais donc pas comment les optimistes parviennent à leur conclusion. C'est peut-être un espoir vain et puéril que tout se terminera bien, comme dans les contes de fées. Ou bien est-ce peut-être une idée pseudo Darwiniste que tout développement s’effectue dans un sens positif. Une chose est sûre: ils ne fondent pas leurs opinions sur des faits.


Bien sûr, des exceptions existent, mais en majeure partie
l’ intégration des musulmans au niveau nécessaire n'est pas possible. Des
personnes qualifiées et pleines de compassion travaillent à travers toute l'Europe sur ces problèmes pour tenter de trouver des solutions, des milliards d'euros ont été dépensés sur ces projets mais les problèmes continuent de s’aggraver.


L'explication psychologique est en fait simple... Les cultures musulmanes et occidentales sont fondamentalement très différentes. Cela signifie que les musulmans doivent subir de grands changements dans leur identité et dans leurs valeurs pour être en mesure d'accepter les valeurs des sociétés occidentales... Changer les structures de base de sa propre personnalité est un processus psychologique et émotionnel extrêmement exigeant. Apparemment, très peu de musulmans se sentent motivés par cette entreprise. Je ne connais que quelques-uns qui ont réussi. Mais je sais aussi que c'est au prix d’ une longue et épuisante lutte à l'intérieur d’eux-mêmes et souvent, ils paient un prix personnel élevé à l'extérieur car leurs amis et leurs familles les dédaignent ou les renient pour avoir quitté leur culture d’origine.


EuropeNews: Mais qu’ allons nous faire avec les musulmans, qui sont déjà ichez nous?


Sennels: Je vois deux possibilités. Premièrement, nous devons cesser immédiatement toute immigration de personnes en provenance de pays musulmans vers l'Europe jusqu'à ce que nous ayons prouvé que l'intégration des musulmans est possible.


Deuxièmement, nous devons aider les musulmans qui ne veulent pas ou ne sont pas en mesure de s’intégrer dans nos sociétés occidentales, à construire un nouveau sens à leur vie dans une société qu’ils comprennent mieux et qui les comprend. Cela signifie les aider à démarrer une nouvelle vie dans un pays musulman. Nous avons actuellement les moyens économiques de le faire. Comme je l'ai mentionné précédemment, la Banque nationale danoise a calculé, que tous les immigrants en provenance des pays musulmans coûtent 300.000 Euros en moyenne. Avec cet argent, nous pourrions aider ces gens à vivre une vie heureuse dans un pays musulman, sans avoir à s’intégrer dans une société qu'ils ne comprennent pas et ne peuvent donc pas accepter. Avoir assez d'argent pour soutenir sa famille et vivre dans un pays où ils se sentent complètement assimilés à la culture environnante serait un grand pas en avant dans la qualité de leur vie. Et nous devons les aider à atteindre cet objectif. Non seulement les musulmans, mais les sociétés européennes en bénéficieront. L’immigration des musulmans de l'Europe vers les pays musulmans fonctionnera comme des ambassades pour des sociétés plus libres et plus démocratiques, en raison de leur expérience de vie dans des démocraties avec de vrais droits de l'homme et en raison de leurs connaissances des systèmes sociaux en Europe. Ils amèneront avec eux des idées et des valeurs très importantes. De cette façon, ils pourront être en mesure de faire ce à quoi la plupart d’entre eux rêvent, à savoir aider leurs frères et sœurs musulmans dans leur pays d'origine en changeant les mauvaises conditions de vie auxquelles eux-mêmes avaient tenté d’échapper initialement.


Nicolai Sennels 33 ans est psychologue et a travaillé pour les autorités de Copenhague pendant plusieurs années. De 2005 à 2008 il a travaillé à la prison Sønderbro pour les jeunes à Copenhague.

vendredi 26 mars 2010



Message que j'ai adressé à Philippe Bilger sur son blog http://www.philippebilger.com/blog
(avec quelques modifications par rapport à l'original) :

Bonjour,


Je tenais à vous exprimer tout mon soutien pour votre courageuse défense d'Eric Zemmour et de la liberté d'expression de façon plus générale.

J'ai vu cette émission avec Jean-Marc Morandini, où, comme fréquemment à la télé et dans les médias, vous avez été entouré de gens d'un niveau intellectuel incroyablement bas, visiblement incapables de comprendre vos propos pourtant clairs, ou peut-être faisant semblant de ne pas les comprendre.

Jusqu'à ce commentateur de F1 qui a animé Koh-Lanta (sans commentaires...) qui, voulant reprendre les propos de Zemmour, a dit "la plupart des noirs et des arabes [sont trafiquants]" alors que la phrase d'Eric Zemmour n'a absolument rien à voir, puisque c'est "la plupart des trafiquants sont noirs et arabes". Comment ne pas comprendre l'immense différence qui existe entre ces deux affirmations? Les journalistes et le peuple français sont-ils si bêtes que ça, sont-ils tombés à un si bas niveau intellectuel?


Pour illustrer la différence : même si l'on suppose que 0,5% de la population est constituée de trafiquants (ce qui me semble beaucoup), si on estime la population noire et maghrébine à 12% de la population totale, un rapide calcul sur la base des propos d'Eric Zemmour montre qu'au maximum 4% des noirs et des arabes sont trafiquants. On est très loin de "la plupart des arabes et des noirs" prononcé par l'invité.


Enfin, comment ne pas être stupéfait devant un Morandini qui semble ne pas comprendre qu'il puisse y avoir des français noirs, ou des français d'origine maghrébine? Morandini, manipulateur, jouait la consternation devant l'affirmation qu'il existe des français arabes et des français noirs, et tentait ainsi sûrement de faire passer vos propos pour "les français arabes ou noirs ne sont pas aussi français que les autres ou ne sont pas des vrais français", alors que ce n'était absolument pas ce que vous disiez. Vous disiez qu'il y avait des français d'origine maghrébine, des français noirs, comme il y a des français d'origine asiatique, d'origine russe, etc...


L'attitude de Morandini, c'est comme s'il refusait de comprendre qu'il y a des français qui ont les yeux bleus, d'autre les yeux noirs, et d'autres les yeux verts. Quelqu'un a-t-il jamais été choqué que l'on affirme qu'il y a des français qui ont les yeux bleus, d'autres les yeux noirs, et d'autres les yeux verts?


Il est en tout cas consternant de voir l'attitude des gens qui vous ont entouré sur ce plateau de télé, et je vous félicite pour avoir tenu votre ligne de pensée et être resté parfaitement droit et cohérent.


Merci encore.


Nota Bene : Je rappelle bien pour éviter toute confusion que c'est moi, l'auteur de ce blog, qui suis l'auteur de ce message, et non Eric Zemmour.